DESTINATION QUEYRAS

Saint-Véran :

Saint-Véran, plus haute commune d’Europe, domine toute la vallée de l’Aigue Blanche avec une église caractéristique et perchée, entourée d’un cimetière non moins emblématique. A une altitude de 2040 mètres, la commune de Saint-Véran est la plus haute commune habitée d’Europe. Sans doute l’un des hauts lieux les plus visités en été aussi. De nombreux artisans y présentent leurs oeuvres, telles que les célèbres sculptures sur bois. Juste au dessus trônent le majestueux Pic de Châteaurenard qui culmine à 2990 mètres d’altitude, et le domaine alpin de Molines /Saint-Véran qui offre de grandes possibilités de ski pour tous les niveaux. A Saint-Véran, on dit que le coq picore les étoiles, et ce n’est pas un mythe puisque l’Observatoire de Châteaurenard vous permettra de découvrir les astres en toutes saisons.


 

Fort Queyras :

Porte du Queyras, implanté là au douzième siècle pour empêcher les assaillants de pénétrer dans la vallée du Guil, il est un lieu symbolique de cette région des Alpes du Sud. Ce château médiéval du XIIIe siècle se trouve à Château-Ville-Vieille et sa visite s’impose en été, ne serait-ce que pour les vues imprenables qu’il offre. Fort-Queyras entre dans l’histoire comme un château rattaché au Dauphiné en 1260. Au XVIe siècle, le château est la proie des guerres de religions, et ensuite en 1692 il résiste aux assauts des troupes savoyardes, mais le village quant à lui est partiellement détruit.

À la suite de cette dernière invasion, la même année, Vauban vient inspecter la frontière des Alpes et dresse des projets pour rendre le château inviolable. Il dote le fort au nord-est d’une enceinte entièrement nouvelle, avec escarpe, fossé, contrescarpe et demi-lune et prévoit en 1700 une large extension de l’enceinte sur le front ouest.

Au milieu du XIXe siècle, on renforce la valeur de l’ouvrage en aménageant des batteries casematées. Le fort est désarmé de 1940 à 1944, puis rendu à la vie civile en 1967. Le château a été inscrit sur l’inventaire des Monuments historiques le 29 novembre 1948. Il appartient aujourd’hui à un privé qui en a fait l’acquisition.


 

Le Parc Naturel depuis 1977 :

Le Parc naturel régional du Queyras est un des plus anciens parc naturel régional français. Créé en 1977 sur dix communes du massif du Queyras, du massif d’Escreins et des Alpes cottiennes, au nord-est du département des Hautes-Alpes, il est avec seulement 2 300 habitants permanents, le moins peuplé des 48 parcs naturels régionaux français.

Un Parc naturel régional est un territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, qui s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine naturel, culturel et humain. Le Parc met en œuvre une politique innovante d’aménagement et de développement économique, social et culturel respectueuse de l’environnement.

Il permet aux habitants de vivre et travailler au pays, il répond au défi environnemental et crée de l’emploi. Le Parc est un espace ouvert, l’accès est entièrement libre. Ce label reconnu est bénéfique au développement local et à l’accueil du public.


 

Le Col Agnel à 2744 mètres d’altitude :

Le col Agnel (en italien Colle dell’Agnello), situé à 2 744 mètres d’altitude, relie la France (Hautes-Alpes) et l’Italie (Piémont). Il est le deuxième plus haut col routier des Alpes françaises juste derrière le col de l’Iseran (2 770 mètres) et le deuxième plus haut col routier des Alpes italiennes derrière le col du Stelvio (2 757 m). Ouvert entre le Pain de Sucre et la Punta dell’Alp, ce col est toujours fermé en hiver en raison des abondantes quantités de neige qui s’accumulent à cette altitude.

Du côté du Queyras, la route du col démarre à Ville-Vieille (commune de Château-Ville-Vieille), puis franchit La Rua, Molines-en-Queyras, Pierre-Grosse, et enfin Fontgillarde, dernier village côté français. Au sommet, un magnifique point de vue panoramique est offert avec à l’horizon, la Barre des Écrins, le Mont Pelvoux et la Meije. Sur la frontière, vraiment tout proches, le Pain de Sucre (3 208 m), belvédère très fréquenté l’été par les randonneurs et le Pic d’Asti (3 220 m), réservé aux alpinistes chevronnés. Du côté de l’Italie : le Mont-Viso (3 841 m) est assez proche.

Du côté italien, on accède au Val Varaita, en rejoignant le premier village italien Ponte-Chianale. Pittoresque avec ses maisons blotties les unes contre les autres, et ses toits en pierre de luzerne. Depuis le col, une petite heure suffit pour rejoindre la première ville italienne d’importance, Cuneo.